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Monday, October 8, 2012

Marafa Writes Cameroonians, Says the Future is Now!!

 
My first words after my unjust condemnation, September 22, 2012, are to express my gratitude for the moral support you have given me since my imprisonment.

This is the confidence that you have kept, despite these slanderous campaigns that I drew courage and determination to write these letters that have paved way for hope of change in our country.

I humbly ask you to give me your support, not only because it will help me through this ordeal, but also because through that we can together, change our country.

Indeed, it is because you support me that the current Head of State, who has never shown the slightest concern for our countrymen in pains, and fear, because of my condemnation programmed to snick to the North, moved, to Garoua and Maroua to  visit the affected populations.

This is because you supported me and together we confront the current Head of State to undertake reforms promised for ages, and that our country so desperately needs. These include the new electoral code and consensual institutions under the Constitution, namely the Senate and the Constitutional Council, Institutions to guarantee a peaceful transition.

It is the support you give me that we will push the current Head of State to actually fight against corruption and to bring to justice the real perpetrators of embezzlement of public funds, some parading today in the Government, while evidence of their malfeasance are established.

Support I ask of you is to bring me moral support. In any case, it should not promote violence or disorder or public order.

stronger with your  support, I solemnly pledge to you to continue my struggle for the trust of Peace, security, justice and shared prosperity, to which we all aspire.


Dear Compatriots,

After the horrors of school and floods, Cameroonians will renew with the feeling of poverty, water shortages, power outages, hospitals decay, insecurity, the decline of existing infrastructure or the inability to build new, once again, the tender for the second bridge over the Wouri has been declared unsuccessful! While the start sites of the east and west entrances of the city of Douala is referred to Calends Greek!


After the farce my trial which was purpose other than to depart from public life, and especially to divert your attention from the dismal failure of the current policy, Cameroonians will soon propose other judicial antics just to clear any responsibility for the current Head of State in the political deadlock, economic and moral where cornered Cameroon.


Yet, in this period you are assailed by doubt and gloom, I am sending you a message of hope for change. I am convinced that now, the prison where I am assigned and the place where you are, we can work together to curb the progressive lowering of our country.


For this, there is no need to wait seven years or I do not know what other term. For us, for all those who do not intend to discouraged, THE FUTURE IS NOW.


My Dear Compatriots,

Life is a strict teacher. The tests of today require me to give a rigorous account of my will, my commitment and my ability to lead our country on the path of change and hope.

I'm ready.
Long live the Republic.
Long live Cameroon

 Marafa H Yaya



 Chers Compatriotes,

Mes premiers mots après ma condemnation inique, le 22 septembre 2012, sont pour vous exprimer toute ma gratitude pour le soutien moral que vous m'avez apporté depuis mon emprisonnement.

C'est dans la confiance que vous m'avez gardée, malgré ces campagnes calomnieuses, que j'ai puisé le courage et la determination d'écrire ces lettres qui ont ouvert la voie et l'espoir du changement dans notre Pays.

Je vous demande avec humilité de me maintenir votre soutien, non seulement parce qu'il m'aidera à traverser cette épreuve, mais aussi parce que grâce à lui, nous pouvons ensemble, dès maintenant, changer notre Pays.

En effet, c'est parce que vous me soutenez que l'actuel Chef de l'Etat, lui qui n'a jamais manifesté la moindre sollicitude pour nos compatriotes dans la peine, et qui craignant, en raison de ma condemnation programmée, de s'aliéner les populations du Nord, s'est déplacé, en catimini, à Garoua et à Maroua auprès des populations sinistrées.

C'est parce vous me soutiendrez qu'ensemble nous contraindrons l'actuel Chef de l'Etat à engager les réformes promises depuis des lustres, et dont notre Pays a tant besoin. Il s'agit notamment du nouveau code electoral consensuel et des Institutions prévues par la Constitution, en l'occurrence le Sénat et le Conseil Constitutionnel, Institutions garantes d'une transition pacifique.

C'est parce que vous me soutiendrez que nous pousserons l'actuel Chef de l'Etat à lutter réellement contre la corruption et à traduire en justice les vrais auteurs de détournements de biens publics, dont certains plastronnent aujourd'hui au Gouvernement, alors que les preuves de leur forfaiture sont établies.

Le soutien que je vous demande de m'apporter est un soutien moral. En aucun cas, il ne doit favoriser ni la violence ni le trouble à l'ordre public.

Fort de votre soutien, je m'engage devant vous solennellement à poursuivre mon combat pour qu'advienne au Cameroun LA SOCIETE DE CONFIANCE porteuse de la paix, de la sécurité, de la justice et de la prospérité partagée, à laquelle nous aspirons tous.


Chers Compatriotes,

Après les affres de la rentrée scolaire et des inondations, les Camerounais renoueront avec le sentiment de pauvreté, les pénuries d'eau, les délestages, la décrépitude des hôpitaux, l'insécurité, la déliquescence des infrastructures existantes ou l'incapacité d'en construire de nouvelles : une fois encore, l'appel d'offres pour le second pont sur le Wouri vient d'être declare infructueux ! Tandis que le démarrage des chantiers des entrées Est et Ouest de la ville de Douala est renvoyé aux calends grecques !


Après la pantalonnade de mon procès qui n'avait pour autre objectif que celui de m'écarter de la vie publique, et surtout, de détourner votre attention de l'échec cuisant de la politique actuelle, les Camerounais se verront bientôt proposer d'autres bouffonneries judiciaires dans le seul but de dégager toute la responsabilité de l'actuel Chef de l'Etat dans l'impasse politique, économique et morale où se trouve acculé le Cameroun.


Pourtant, dans cette période où vous êtes assailli par le doute et la morosité, je vous adresse un message d'espoir dans le changement qui vient. Je suis persuadé que dès maintenant, de la prison où je suis assigné et de la place où vous êtes, nous pouvons agir ensemble pour freiner l'abaissement progressif de notre Pays.


Pour cela, il est inutile d'attendre sept ans ou bien je ne sais quelle autre échéance. Pour nous, pour tous ceux qui n'entendent pas céder au découragement, L'AVENIR C'EST MAINTENANT.


Mes Chers Compatriotes,

La vie est un maître sévère. Les épreuves qu'elle m'impose aujourd'hui sont le moyen de lui rendre un compte rigoureux de ma volonté, de mon engagement et de ma capacité à conduire notre Pays sur le chemin du changement et de l'espoir.

Je suis prêt.
Vive la République.
Vive le Cameroun.



Marafa Hamidou Yaya



When News Breaks Out, We Break In. Minute by Minute Report on Cameroon and Africa

1 comment:

Unknown said...

Mr man. you have well spoken your own faith base on the fact that you are paying the price for what you already ate.
I pity you seriously but one thing is good that chance is what we expect from a sincere person if you truly have changed.
But you La Republic keep on talking of infrastructures and what what what? in the franco phone zone what more of the anglo phone zone where is where the fund of this man forsaking country has rejected and dont want us to be liberated.
No mater how long the night will take BUT sentity the day will break for sure for the SCNC Cameroon.
Please keep well and may God almighty keep you safe and grant you salvation and protection
Joseph.