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Tuesday, June 26, 2012

Marafa Writes Another Letter, Talks of Inhuman Treatment

 
My Fellow Cameroonian

I am writing to inform the Cameroon Public that l am a political prisoner of the head of States. I am being treated worse than my cows. I rear cattle but the cows get moved to a shade when it is raining. I was compelled to confer with my lawyer in the rain on Monday, June 18 after being barred from conferring with my defence counsel for more than two weeks. I was finally allowed to meet with my lawyers, but our meeting took place in the rain. My lead defence counsel, Mr. Ndiva Kofele Kale, said Cameroon is violating the United Nations standards for conditions of detention and the treatment given me confirms the fact that I am a political and not an economic criminal. My lawyer had arrived at about 3 pm while I was chatting with Mr Fotso. Mr Fotso moved out of my cell into the corridor to allow me to confer with my lawyer but the Gendarmerie Lieutenant ordered us out into the courtyard, to converse under the rain for about half an hour. I reminded the gendarme guard - an Adjutant Chef that l am a political prisoner. I later confront the Adjutant Chef who said he was respecting the instructions of his superior officer, a Lieutenant. I informed the colonel in charge that l will be instructing my lawyers to write a letter addressed to the Minister of Justice, the Head of state and United Nations regarding the inhumane treatment that l am being subjected to sit in the rain by the authorities. The Colonel pleaded with me that those were not his instructions but the instructions of the Lieutenant working under him, the Colonel said he had left before my defence counsels had walk in and he did apologizes for what had happened and promised that he will make sure that it doesn’t happen again.

Finally l have accepted to be interrogated under two conditions which are
1.I am allowed to confer with my lawyers
2.I should be served with a charge sheet detailing the offences l am accused of committing.

The interrogation will take place in the presence of my lawyers. The State carries the burden of proving me guilt is beyond a reasonable doubt. I have the right for a prompt notice of the nature of the charges against me and my right to be tried should be without undue delay. This is a plot to eliminate me from the political stage by any means necessary.

Marafa. H. Yaya


 camerounais

Je vous écris pour informer le Public du Cameroun que l suis un prisonnier politique de la tête des États. Je suis actuellement traitée pire que mes vaches. J'arrière bovins mais les vaches se déplacés à une nuance quand il pleut. J'ai été contraint de conférer avec mon avocat sous la pluie le lundi 18 juin après être empêchés de conférer avec mon avocat de la défense pendant plus de ...deux semaines. J'étais enfin a...llowed de rencontrer mes avocats, mais notre rencontre s'est déroulée sous la pluie. Mon avocat de la défense de plomb, m. Ndiva Kofele Kale, dit Cameroun viole les normes de l'Organisation des Nations Unies pour les conditions de détention et le traitement me confirme le fait que je ne suis pas un criminel économique et politique. Mon avocat était arrivé à propos de 15, alors que j'étais sur le chat avec M. Fotso. M. Fotso a quitté ma cellule dans le couloir pour me permettre de conférer avec mon avocat, mais le Lieutenant de Gendarmerie nous a ordonné dans la Cour, de converser sous la pluie pendant environ une demi-heure. J'ai rappelé à la garde de gendarme - un Adjudant Chef que l suis un prisonnier politique. Plus tard, j'ai affronter Adjudant Chef qui a dit qu'il a respecter les instructions de son supérieur, le Lieutenant. J'ai informé le colonel en charge que l soit disant mes avocats pour écrire une lettre adressée à la ministre de la Justice, le chef de l'Etat et des Nations Unies concernant le traitement inhumain que l suis soumise pour s'asseoir sous la pluie par les autorités. Le Colonel a plaidé avec moi que ceux qui n'étaient pas ses instructions, mais les instructions du Lieutenant travaillant sous sa direction, le Colonel a dit qu'il eut quitté avant mon conseille a marcher dans la défense et il a fait s'excuse pour ce qui était arrivé et a promis qu'il fera en sorte que cela ne se reproduise plus.

Enfin l ont accepté d'être interrogé sous deux conditions qui sont

1.I suis autorisé à conférer avec mes avocats

2.I doit être servie avec un acte d'accusation détaillant que le infractions l suis accusé d'avoir commis.

L'interrogatoire aura lieu en présence de mon avocat. La porte de l'État le fardeau de prouver la culpabilité m'est hors de tout doute raisonnable. J'ai le droit pour un avis rapide de la nature des accusations portées contre moi et de mon droit d'être jugé doit être sans retard indu. Il s'agit d'un complot visant à m'éliminer de la scène politique par tous les moyens nécessaires.

Marafa. H. Yaya

When News Breaks Out, We Break In. Minute by Minute Report on Cameroon and Africa

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